Les Beacons de Facebook pour le commerce

Les Beacons de Facebook pour le commerce

Le commerce connecté par beacons avec Facebook… bientôt

Beaucoup de professionnels parlent aujourd’hui des Beacons et de leurs applications dans le commerce. C’est plus souvent d’ailleurs plus orienté vers les grandes enseignes car elles peuvent s’offrir le luxe de tester à grande échelle ces nouveaux concepts et nouvelles utilisations, pour un consommateur toujours plus connecté, toujours plus “cross-canal”.
Mais là, on sort du cadre et c’est sans doute une vraie grande nouvelle.

Il est fort à parier que prochainement Facebook déploiera SA solution de micro-localisation Beacon et GRATUITEMENT (au moins au niveau de la borne).

L’article : https://www.facebook.com/business/a/facebook-bluetooth-beacons, en tous les cas, le laisse présager.
Fini la galère de création d’application hors de prix, fini la galère d’une interface back-office pas forcément très “touchy”. Bon, par contre tout ceci est encore exclusivement en anglais et pas encore disponible en France.

Il semble, selon différentes sources, que les commerçants outre-atlantiques jouent le jeu et donc que le retour d’expérience sera rapide.

Actuellement, un utilisateur qui passe à proximité d’un magasin peut recevoir un message, une invitation à aimer la page ou à s’y géolocaliser, des publications de la page ou encore des recommandations des amis.

Coté big data et intimité, Facebook a déclaré qu’il permettra aux utilisateurs de se retirer du service en désactivant les services de localisation sur directement sur l’application Facebook, et  les données ne seront pas conservées sur les emplacements de l’utilisateur.

A suivre, de près. Et Twitter est aussi sur les rangs… Le commerce physique va en profiter, c’est certain…

Source : facebook, Wall Street Journal (WJS)

Statistiques Achats Mobiles

Statistiques Achats Mobiles

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Entre avril et juin 2014, les paiements mobiles ont représenté près de 22% de toutes les transactions de paiement traitées par Adyen dans le monde (17,2% pour la France), soit une augmentation de 9% par rapport au 1er trimestre et de 33% par rapport à juin 2013.

Cet Index Adyen montre que si les PC dominent toujours le monde du commerce électronique, la croissance des transactions mobiles reste soutenue et que pour les paiements mobiles notamment l’écart tend à se réduire entre les terminaux mobiles et l’ordinateur fixe. Et ce, dans tous les secteurs d’activité. Les paiements mobiles ont, en effet, augmenté de 5% dans le secteur du voyage, de 1,7% dans celui des produits numériques, de 3,2% dans celui du commerce de détail et de 5,3% dans celui de la billetterie.

En revanche, les transactions mobiles liées aux jeux vidéo sont toujours en baisse (-2,5%) et ne représentent que 7,38% des transactions globales.
Voici d’ailleurs la part des transactions enregistrées au deuxième trimestre pour chaque type d’appareil et par secteur d’activité:
Voyage : PC 60,42%, Mobile 39,58% (smartphones 27,24%, tablettes 12,34%),
Produits numériques : PC 73,97%, Mobile 26,03% (smartphones 20,12%, tablettes 5,91%),
Gaming : PC 92,6%, Mobile 7,38% (smartphones 5,04%, tablettes 2,33%),
Commerce de détail : PC 70,94%, Mobile 29,06% (smartphones 10,01%, tablettes 19,04%),
Billetterie : PC 70,86%, Mobile 29,14% (smartphones 21,06%, tablettes 8,08%).

Augmentation de la valeur moyenne

Les utilisateurs ont par ailleurs augmenté la valeur moyenne de leurs achats.

Voyage : PC 201,61 € (-1,5%), smartphones 56,76 € (-0,6%), tablettes 139,64 € (-5,1%),
Produits numériques : PC 22,63 € (-1,75%), smartphones 18,02 € (-2,66%), tablettes 21,17 € (-3,9%),
Gaming: PC 40,20 € (+0,6%), smartphones 41,38 € (+2,1%), tablettes 44,63 € (-2,9%),
Commerce de détail : PC 103,99 € (+0,1%), smartphones 65,83 € (+10,1%), tablettes 87,31 € (+5,6%),
Billetterie : PC 52,87 € (+5,5%), smartphones 43,34 € (-0,3%), tablettes 53,69 € (+5,5%).

Il n’est donc clairement plus possible d’ignorer le canal de vente que constituent les terminaux mobiles. “Chaque marchand en ligne doit aujourd’hui également avoir une stratégie de paiement mobile, et adapter le design de ses pages de paiements aux spécificités de chaque appareil mobile” indique François Hélard, Adyen France. Enfin, en France, la part des transactions mobiles a continué sa progression au second trimestre et représente désormais 17,2% du total des transactions contre 16,5% au premier trimestre. 9,1% des transactions ont été effectuées via des smartphones (9,2% au premier trimestre) et 8,1% via des tablettes (7,3% au premier trimestre). Malgré la solide performance de l’iPad, les utilisateurs continuent de préférer le smartphone aux tablettes pour effectuer leurs achats en mobilité.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Commerce électronique : 10 chiffres à retenir

Commerce électronique : 10 chiffres à retenir

La Fevad, la fédération du e-commerce et de la vente à distance, vient de publier une étude au sujet des tendances constatées en 2013 dans ce secteur. Résumé en dix points:

  • En 2013, le marché du e-commerce français a représenté 51,1 milliards d’euros, en progression de 13,5% sur un an.
  • 59% des Français ont acheté en ligne en 2013. Cela représente 33,8 millions de personnes.
  • 87 000 personnes travaillaient dans le secteur du e-commerce en France en 2013, dont 12 000 qui occupaient des emplois nouvellement créés.
  • Le nombre de sites marchands actifs a progressé de 17% l’an dernier. Les 5 sites les plus visités sont, par ordre décroissant: Amazon, CDiscount, Fnac, eBay, PriceMinister. Environ 800 sites représentes 67% des recettes du marché.
  • Le volume d’affaires réalisé sur des places de marché (market place) a doublé entre 2012 et 2013. 32% des e-commerçants TPE/PME vendent sur des places de marché.

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  • La France est au 6e rang mondial des e-commerçants. Les trois premiers étant: les Etats-Unis, la Chine et le Royaume-Uni.
  • Au niveau européen, la France est 3e derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. Sur le Vieux Continent, l’e-commerce représentait 363,1 milliards d’euros de recettes en 2013, dont 54% suite à la vente de produits et 46% suite à la vente de services.
  • Les services les plus vendus en ligne sont ceux liés au tourisme et aux voyages.

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  • M-commerce: 4,6 millions de Français ont déjà acheté à partir de leur mobile. Les ventes sur l’internet mobile sont estimées à  2,6 milliards d’euros en 2013 (+160% comparé à 2012).
  • 48% des internautes ont déjà acheté ou vendu sur des sites permettant de mettre en relation des  particuliers au cours des 6 derniers mois.


Source : FEVAD

Quelle rentabilité pour les sites marchands en France ?

Quelle rentabilité pour les sites marchands en France ?

Si le e-commerce est toujours en croissance en France avec un chiffre d’affaires en hausse de 14%, la rentabilité des sites marchands est elle plus contrastée.
En moyenne 70% des sites sont rentables en France mais il ne sont plus que 45% à franchir ce seuil lorsque leur chiffre d’affaires ne dépasse pas les 10 millions d’euros.En 2013, l’e-commerce affichait encore une forte dynamique de croissance mais, comme en 2012, il n’a pas été épargné par les difficultés économiques et la faiblesse de la consommation des ménages. Le chiffre d’affaires cumulé des sites marchands a progressé de 14% en 2013 contre 9% en 2012. Ce niveau de croissance reste néanmoins inférieur à celui de 2011 (18%). Tel est le principal constat tiré de l’étude sur les leviers de la rentabilité des sites marchands menée par CCM Benchmark Institut, auprès de 50 e-marchands, et publié par Webloyalty.L’offre en ligne continue donc de progresser mais la valeur du panier moyen a diminué en 2013. Le développement du retrait en magasin, de la livraison gratuite à domicile et la progression des produits « low cost » dans le tourisme sont en partie responsables de cette baisse. Ainsi, 39% des sites ont constaté une diminution de la valeur de leurs commandes contre 37% en 2012 et 21% en 2011.Pour 2014, les prévisions de croissance estimées par les sites confirment la poursuite de cette tendance haussière. Pondérée par les chiffres d’affaires, la croissance devrait être de 16% cette année. Les e-commerçants miseront en priorité sur le m-commerce, la personnalisation de leur offre, le multicanal et leur développement à l’international pour y parvenir.

Des indicateurs de rentabilité en progression

Cette croissance a permis à une majorité de sites marchands d’améliorer leurs indicateurs de rentabilité. Ils sont désormais 7 sites sur 10 à avoir franchi ce seuil. Si 88% des leaders sont aujourd’hui rentables, seuls 45% des sites enregistrant un CA inférieur à 10 millions d’euros ont atteint l’équilibre.

Toutefois, parmi les plus grands distributeurs sur Internet, souvent positionnés sur les secteurs les plus matures et les plus concurrentiels (habillement, tourisme), la situation s’est largement améliorée : 50% ont augmenté leur résultat d’exploitation alors qu’ils n’étaient que 35% en 2012.

Tous types d’acteurs confondus qu’ils soient rentables ou non, 59% des sites ont vu leur résultat d’exploitation progresser en 2013, soit 5 points de plus qu’en 2012.
Les facteurs expliquant cette hausse de la rentabilité des acteurs du e-commerce sont multiples. D’abord l’évolution de leur chiffre d’affaires et de leurs ventes a largement contribué à améliorer leur résultat d’exploitation. Ensuite, leur taux de transformation, après une forte dégradation en 2012 (42%), a progressé pour la moitié d’entre eux (49%). Elle reste cependant compliquée du fait, notamment, de l’explosion du trafic sur les terminaux mobiles dont le niveau de conversion reste encore faible. Enfin la diminution des coûts d’exploitation aura largement participé à l’amélioration de leur rentabilité selon 50% des sites interrogés.

Monétiser son audience et valoriser ses commandes pour générer de nouveaux revenus

Dans ce contexte, les sites cherchent à diversifier leurs sources de revenus en se positionnant sur des activités à fortes marges. 52% des sites marchands cherchent à monétiser leur audience. Cette part atteint même 76% chez les plus grands sites de e-commerce, qui sont de plus en plus nombreux à diversifier leurs sources de revenus (63% en 2012).
Tous types de sites confondus ils utilisent en majorité les partenariats et la vente d’espaces publicitaires comme leviers de monétisation. La publicité est, d’ailleurs, utilisée par 77% des leaders qui monétisent leur audience alors que 80% des petits et moyens sites privilégient, eux, les partenariats.
Les sites font souvent le choix de combiner plusieurs leviers de monétisation : ils sont en effet 28% à avoir fait ce choix et 47% parmi les leaders en majorité issus des secteurs du tourisme et de l’équipement de la maison.

« Le fait que plus des ¾ des sites leaders ont désormais recours à la monétisation permet plusieurs enseignements : la maturité des sites marchands les amène à se préoccuper davantage de leurs activités non core-business, ils y consacrent même des ressources pour les suivre ou les animer, résume Rodolphe Oulmi, Directeur développement et partenariats chez Webloyalty France. Ils sont totalement conscients de la volatilité de leurs clients et reconnaissent que ce n’est pas la présence de bannières publicitaires qui va détourner leurs clients d’un acte d’achat puisque 77% des sites leaders monétisent via la publicité. Les sites les plus avancés sur le sujet cherchent clairement à développer un cercle vertueux ;  les revenus issus de la monétisation constituant une manne financière qu’ils réinvestissent pour améliorer le fonctionnement de leur site ou pour amortir l’inflation sur leurs couts d’acquisition.»

Méthodologie de l’étude

L’étude a été menée de mars à avril 2014 auprès de 50 sites de e-commerce dont 67% réalisant plus de 10 millions d’euros de CA et 33% de sites réalisant entre 1 et 10 millions d’euros de CA. 35% de ces sites évoluent dans le secteur de l’habillement.

Source : ITRnews