Interrogé par la FCGA dans le cadre de l’Observatoire, Olivier Fourcadet, professeur de management à l’Essec, estime qu’il faut intégrer le développement du marketing digital mais qu’il « ne suffit pas d’avoir un site Internet, d’envoyer des emails aux clients ou d’intégrer son commerce sur une carte, comme Google Map, ou dans la réalité virtuelle pour réussir. Il faut que l’ensemble soit en grande cohérence avec les attentes des consommateurs, le type de commerce et la configuration locale du terrain. » Il préconise de s’adapter aux différentes clientèles, notamment en termes d’horaires et d’animer le lieu. « On attire le client par de la nouveauté, des évènements. Il ne s’agit pas de brader la marchandise, de faire une promotion au sens économique, mais, le temps d’une semaine, de mettre en avant quelques produits, etc. » Pour cet expert, le commerçant de proximité doit miser sur le conseil : « dans mon quartier, il y avait autrefois deux libraires. Le premier s’intéresse à ses visiteurs, leur parle. Il les guide dans le choix d’un ouvrage, prend les commandes et téléphone pour dire que l’ouvrage commandé est disponible. La seconde est une librairie sans un vrai libraire. Elle est aujourd’hui morte », cite-t-il en exemple.
Cet article confirme bien la tendance actuelle qui consiste pour nombre de commerces de proximité a jouer la carte d’une communication active. Tous n’ont pas accès à ces technologies car ils n’ont pas mis en place assez tôt les outils adéquats. Carte de fidélité, fichiers clients sont les pierres angulaires de ces actions de communication. Si vous souhaitez plus d’infos, n’hésitez pas à nous contacter, c’est ici. Et merci de partager cet article.
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